Net neutrality, la justice américaine somme la FCC de retrouver la raison
Derrière les cris de ceux hurlant à la fin de la « neutralité du net » suite au jugement américain donnant raison à Verizon, il y a la triste réalité d’une institution régulatrice – la Federal Communications Commission – qui s’est laissé berner par la Silicon Valley et la National Cable and Communications Association regroupant les fournisseurs de broadband et de télévisions câblée. Pour plaire à ces «innovateurs», la FCC a abandonné ses pouvoirs et s’est emmêlée dans ses propres pinceaux. Mais tout n’est pas perdu : elle s’est vu offrir une opportunité de rattraper ce fiasco adolescent.
Non, l’internet étasunien ouvert et permettant à ses usagers finaux d’avoir accès à toutes sortes de contenus librement, pour autant qu’ils paient leur abonnement, n’est pas mort. Pour tout dire, il n’a même pas mal. Et l’on peut même se réjouir que le jugement de la District Court du 14 janvier dernier, donnant raison à Verizon contre la FCC et annulant les exigences de neutralité du net fixées par celle-ci en 2010 pour protéger les Amazon…
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