Etude économique sur l’arlésienne du Web : la scalability
Le web est-il « scalable » ? Autrement dit, permet-il une réduction des couts proportionnellement au nombre d’usagers ou de clients, à mesure que les entreprises croissent ? Approfondissons les comptes des sociétés emblématiques comme Spotify ou Facebook, car ce n’est pas si sur…
Le réflexe est de croire que « oui », « bien sur », la technologie permet forcément d’atteindre beaucoup de « clients », à moindre cout, et donc de réduire mathématiquement ces couts en même temps que le chiffre d’affaires augmente… Il suffirait d’un problème à résoudre, d’une solution « novatrice », et de quelques centaines de millions de dollars pour atteindre le sacré Graal des profits qui augmentent d’année en année, pour toutes ces sociétés, même celles qui peinent aujourd’hui à en engranger. Ce serait juste une question de temps.
Cette « scalability » fait largement partie du « investor storytelling » : les arguments déployés pour vendre des actions dans des start ups ou scale up (entreprises en croissance) du web. Mais plus les résultats annuels ou trimestriels des entreprises du web s’accumulent, moins ce concept semble crédible… Twitter, Groupon, Criteo, Deezer ou même Facebook n’échappent pas à…
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