Partage de la valeur dans le monde du documentaire à l’heure des réseaux sociaux
Pour la mise en avant du documentaire, la stratégie est différente suivant les acteurs : tandis que les acteurs traditionnels, et surtout les télévisions publiques, déploient des tactiques de communication sur les réseaux sociaux – Twitter, Facebook, Snapchat – dans le but premier de rajeunir leurs audiences, les acteurs du web mettent d’abord en avant leurs partenariats avec les acteurs traditionnels, tels que celui de Spicee avec le Nouvel Obs, ou du nouveau venu Tënk avec la Sacem et Médiapart.
Quelles sont les utilités du web pour le format documentaire ? C’est à cette vaste question qu’on tenté de répondre les différents intervenants de la conférence « Quels horizons pour le documentaire en ligne ? » organisée hier à Paris par la Scam. Hervé Rony, DG de l’organisme qui représente les réalisateurs de documentaires, a rappelé que, bien sur, le « hors ligne » représente encore aujourd’hui l’essentiel du marché « délinéarisé » du documentaire, c’est-à-dire de la partie qui n’est pas diffusée en télévision. En effet, le DVD en 2014 représentait encore 994 millions d’euros. C’est une baisse par rapport aux 1,4 milliards d’euros de 2011, mais cela laisse encore loin derrière la vidéo à la demande (VoD) et la video à la demande sur abonnement (SVoD) qui représentent respectivement 234 millions d’euros et 81 millions d’euros. « Le « en…
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