Le numérique toujours insoluble dans le gouvernement
Axelle Lemaire quitte le secrétariat d’Etat au numérique. Son action à ce poste n’est pas à blâmer plus que celle de ses prédécesseurs. L’heure d’un bilan a sonné pour la politique française face à l’économie numérique.
Le départ d’Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au numérique, partie rejoindre le rangs du candidat Benoit Hamon, est l’occasion rêvée de faire un bilan, non pas de son action, mais des rapports entre le numérique et les gouvernements. Depuis l’émergence des « autoroutes de l’information », pour reprendre la terminologie popularisée par Lionel Jospin, les différents gouvernements qui se sont succédés ont chacun apporté une réponse à ce défi : comment rendre l’action du gouvernement soluble dans la nouvelle économie du numérique ? Les protagonistes n’ont pas manqué : Eric Besson, Nathalie Kosciusko-Morizet, Fleur Pellerin, Axelle Lemaire, et on en oublie certainement, pour ne citer que les plus remarquables. L’action gouvernementale s’étale sur déjà plus d’une décennie, et au final, le bilan est maigre pour ne pas dire famélique. Quel…
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