Jérôme Roger: « Nous proposons un changement total de mode de répartition »
Le directeur général de l’UPFI, le syndicat des producteurs indépendants détaille le projet de changement de rémunération sur le streaming. L’UPFI s’inscrit dans la perspective tracée par Deezer, qui avait aussi proposé cette modification profonde du reversement de l’argent qui revient aux artistes et aux labels. Le dosseir sur la table de la ministre Françoise Nyssen à quelques jours du Midem.
l’Upfi met la question de la rémunération du streaming sur la table en proposant de changer de périmètre. Pour quelles raisons ?
Le streaming est devenu un élément essentiel du « core business » des producteurs. En 2016, il a représenté 26% de la totalité des revenus liés aux ventes physiques et numériques. Pourtant, il suffit de regarder semaine après semaine les résultats du Top 200 streaming pour constater une concentration grandissante du nombre d’écoutes au profit de quelques dizaines de titres. Cela bénéficie d’ailleurs essentiellement à un segment déterminé des musiques urbaines. Selon GFK , la part du top 200 représente 18 à 20% du total des écoutes de titres. c’est considérable et cette situation a interpellé nombre de producteurs.
La règle actuelle de répartition des revenus est fondée sur un système prorata numeris. C’est le nombre d’écoutes d’un même titre rapporté à l’ensemble des écoutes de titres par pays et par mois qui sert de clé de répartition des revenus du streaming. Selon nous, il n’est pas…
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