20 ans, Hadopi ne laisserait personne dire que c’est le plus bel âge de la vie
La Hadopi est un véritable phénomène de société. Un marqueur fort qui traduit les approches divergentes que les internautes entretiennent avec la culture, le divertissement et la technologie. La haute autorité publie aujourd’hui une étude sur l’appréhension des publics jeunes vis à vis justement des biens culturels en ligne.
« Je vais vous dire trois métamorphoses de l’esprit : comment l’esprit devient chameau, comment le chameau devient lion, et comment enfin le lion devient enfant », Ainsi parlait Zarathoustra. C’est également valable pour le droit d’auteur sur le Net : sans qu’on en ait besoin pour confirmer la validité de cette métaphore toute nietzschéenne, la Hadopi a publié aujourd’hui une étude « qualitative » sur les comportements des « digital natives » concernant les biens culturels en ligne.
Saluons l’arrivée de cette initiative pour ce qu’elle est : le début d’une démarche d’apprentissage et de connaissance des organismes publics concernant les usages sur le Net. Hadopi met ainsi à bas les éléments partiaux apportés par un camp ou un autre sur ce terrain, ô combien glissant et visqueux à force d’a priori idéologiques… A coup sûr, la mission Lescure viendra mettre fin à la Hadopi telle qu’on la connait – n’est ce pas l’agenda secret qu’elle poursuit, car il faudra à la bonne heure masquer un maigre bilan présumé. Néanmoins la voie est ouverte avec cette étude, et il convient de s’en réjouir pour…
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