Dans une tribune, David Mossaz, Directeur Général d’Insign, met en lumière l’impact majeur de l’intelligence artificielle générative sur le paysage économique. Il souligne que cette technologie représente non seulement une révolution systémique, mais qu’elle a également des répercussions significatives sur la « valorisation des entreprises« . D’après une étude de McKinsey, « 40 % des heures travaillées en France pourraient être automatisées d’ici 2030″, tandis que le cabinet Roland Berger évalue à « 30 % la part des processus industriels susceptibles d’être améliorés ». Cependant, malgré ces opportunités prometteuses, un constat préoccupant émerge : « 63 % des dirigeants se disent inquiets » face aux choix à effectuer concernant l’intégration de l’IA, et seulement « 23 % d’entre eux disposent d’une feuille de route claire » pour sa mise en œuvre. David Mossaz plaide en faveur d’une approche intégrée qui transcende toutes les structures organisationnelles. Il insiste sur la nécessité d’un diagnostic systémique qui prenne en compte la chaîne de valeur, la maturité des données, les compétences internes et les mécanismes de gouvernance. De plus, l’intégration de l’IA est devenue en quelques mois un critère déterminant pour gagner la confiance des investisseurs, qui attendent des rapports sur la maturité en matière d’IA, à l’instar de ceux consacrés à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). À l’avenir, le rapport sur l’IA figurera parmi les éléments essentiels des documents de référence, témoignant ainsi de la capacité d’une entreprise à innover tout en gérant les risques associés.