La stratégie de Nvidia en Chine a été gravement affectée cette semaine suite à la décision du Département du Commerce américain d’imposer un contrôle indéfini sur l’exportation de sa puce H20, spécialement conçue pour le marché chinois. Cette annonce a eu lieu un jour après que Nvidia a exprimé son soutien à l’initiative « Made in USA » du président Donald Trump, en révélant des projets de construction d’une infrastructure complète d’intelligence artificielle aux États-Unis. Pour cela, Nvidia s’associe à des entreprises comme TSMC, Foxconn, Wistron, Amkor et Siliconware Precision Industries (SPIL), soulignant ainsi un tournant stratégique vers le renforcement de la production locale en réponse aux tensions géopolitiques croissantes. Nvidia se dit prêt à investir près de 500 milliards de dollars pour son implantation aux Etats-Unis. Une annonce qui va dans le sens de la politique dite de guerre des taxes douanières lancée par le président Donald Trump. Nvidia, Apple, TSMC, et d’autres ont déjà promis des investissements lourds aux Etats-unis. D’autres entreprises comme Ford, le constructeur automobile a annoncé un investissement de 11 milliards de dollars dans ses installations américaines, incluant l’électrification de ses modèles et l’extension de ses usines. Intel, le géant des semi-conducteurs a annoncé un investissement de 20 milliards de dollars pour construire de nouvelles usines en Arizona, renforçant ainsi sa production sur le territoire américain. Mais aussi Amazon, en parallèle à ses nombreuses activités américaines, Amazon a également investi dans le développement de ses infrastructures, comme des centres de données et des centres de distribution, qui ont créé de nombreux emplois. Enfin notons aussi Qualcomm, l’entreprise a promis de renforcer sa présence aux États-Unis avec des investissements dans la recherche et le développement, notamment dans le domaine des semi-conducteurs.