La marche du progrès est trop haute pour la régulation
Une analyse du progrès technologique tout autant qu’économique face à la régulation apporte un éclairage nouveau sur les ressorts de l’innovation, ou encore les limites des politiques.
La croyance dominante depuis des décennies est que les monopoles nuisent à la concurrence, étranglent l’innovation et dominent les marchés au détriment des consommateurs. Pourtant, certains exemples récents, et plus anciens, remettent en question cette vision simpliste. De Microsoft à Apple, en passant par la montée de Linux, l’histoire du progrès technologique démontre que les positions dominantes peuvent paradoxalement inciter à la création, voire à l’émergence de véritables révolutions. Prenons Microsoft et son hégémonie avec Windows. Dans les années 90, la domination mondiale de ce système d’exploitation était incontestable. Ce monopole a, certes, suscité des plaintes antitrust et a même conduit à un procès de grande envergure aux États-Unis comme dans l’union européenne. Mais c’est également dans ce contexte…
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