Philippe Lemoine préconise de vendre les start-up françaises aux géants du CAC40
Le rapport de Philippe Lemoine sur « la transformation numérique de l’économie française » a été transmis au gouvernement vendredi : se référant aux concepts trop souvent fourre-tout tels que le « crowdsourcing » ou encore l' »open », il parle peu de ce qui conditionne la transformation qu’il préconise : le financement du numérique. Pire encore, il semble considérer les entreprises du numérique, bâties grâce à une prise de risque considérable, comme un gibier intéressant pour les entreprises du CAC 40. De constitution de grands groupes du numérique français, il ne serait donc point question.
L’on ne pourra pas dire que Philippe Lemoine se laisse aller au déclinisme ambient : il émet pas moins de 180 propositions « pour une transformation numérique rapide, globale et durable de notre économie ». Il y a cependant un pas énorme entre un optimisme ambitieux de bon aloi et le fait d’affirmer de but en blanc, comme il ose le faire, que désormais « la croissance quantitative d’hier pilotée dans l’optique de création de valeur pour l’actionnaire se substitue une croissance-transformation,…
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