Les désidératas américains à l’encontre de la réglementation européenne
Les contributions des acteurs américains de la technologie et de la culture à l’appel de la Maison Blanche sur les barrières commerciales montrent que chacun veut voir disparaître des mesures européennes différentes : la tech s’attaque aux taxes sur les services numériques, au DSA et au DMA, tandis que le secteur culturel critique l’exception de fouilles de textes et de données de la directive droit d’auteur. Seul soutien inconditionnel à la régulation européenne de la concurrence, les développeurs d’applications.
Le 21 février, le ministère américain du commerce (USTR) a lancé un appel à commentaires « pour aider à examiner et à identifier les pratiques commerciales déloyales et à prendre toutes les mesures nécessaires pour enquêter sur les préjudices causés par les accords commerciaux non réciproques ». Cet appel fait suite au mémorandum de la Maison Blanche du même jour intitulé « défendre les entreprises et les innovateurs américains contre l’extorsion et les amendes et pénalités injustes à l’étranger. » L’USTR a reçu pas moins de 768 réponses, provenant de secteurs aussi divers que la pêche, l’alimentation, l’automobile ou les matières premières. Certaines contributions ont été envoyées par des gouvernements ou associations d’entreprises internationales. Alors que le Canada, le Brésil, le Japon et d’autres ont envoyé leurs réponses, aucun pays ni institution européens n’ont jugé bon de contribuer, alors même que nombre d’élus ou de hauts fonctionnaires ont pris de nombreuses fois la parole pour critiquer l’action de Donald Trump en la matière. La seule association…
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