Le bilan 2012 de Publicis est au beau fixe, avec un revenu de 6,6 milliards d'euros (en hausse de 13,7%) et un résultat net de 737 millions d'euros (soit 22,8% de plus qu'en 2011). Autres indicateurs positifs, la marge opérationnelle, qui boucle l'année à 1,06 milliard d'euros (+14,3%) et le taux de marge en très légère hausse, à 16,1%, contre 16% en 2011. Lors de la prochaine assemblée générale en mai, un dividende de 0,90 euro par action (+28,6%) devrait être proposé. Selon Maurice Levy, "Publicis Groupe signe la meilleure année de son histoire", mais la croissance organique connaît un ralentissement, puisqu'elle s'établit à +2,9% contre +5,7% l'année précédente. Cela dit, le numéro 3 de la communication dans le monde peut s'enorgueillir de tirer 32,9 % de son revenu total du numérique, avec des activités dans le domaine qui enregistrent une croissance de 6,6%. Il faut dire que pour réussir, Publicis a sorti le grand jeu, en investissant notamment quelque 2 milliards d'euros dans le numérique depuis 2006. Mais 2013 devrait être l'année du ralentissement pour le groupe, et même Maurice Levy la prédit "difficile, incertaine et semée d'obstacles", d'autant que le marché de la publicité devrait continuer à faire grise mine.