Aurélie Filippetti assassine le centre national de la musique

Posté par Diane Saint Réquier le 10 septembre 2012

La ministre de la Culture a accordé un entretien au Monde de dimanche. Hadopi, presse, audiovisuel public, musique, cinéma et budget sont au menu de cet interview-fleuve.

Depuis sa prise de fonction Aurélie Filipetti ne cache pas sa désapprobation concernant la gestion de la Culture sous la présidence Sarkozy. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si elle commence par évoquer dans une interview fleuve au journal Le Monde «  l’ampleur du désarroi » de ce secteur, avant de renchérir en critiquant « les attaques répétées contre un ministère jugé dispendieux par nature, « strass et paillettes », ou inutile, et que l’on peut sacrifier en période de crise, [qui]ont fini par pénétrer les esprits. » Et d’enchaîner sur un vibrant plaidoyer « l’enjeu essentiel, pour moi, c’est de montrer que la culture est le « disque dur » de la politique, du point de vue de la citoyenneté et de l’économie. […] La culture fait l’attractivité de la France. L’art, c’est du travail ; la culture, c’est de l’emploi. » La ritournelle est bien connue déjà. Elle a d’ailleurs été servie à volonté lors de la campagne du président François Hollande, avec à la clef une réconciliation des milieux culturels et la gauche. Le divorce avait été prononcé après les déclarations de la candidate Ségolène Royal sur la légalisation des échanges…

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