Jacques-Antoine Granjon « Nous voulons faire accéder au plus grand nombre et à moindre prix les produits culturels »
C’est comme si l’économie française générait par le Net des trublions. Des hirsutes venus de la base avec une trajectoire tendancieuse qui fait trembler le vieux monde sur ses piliers. Xavier Niel dans les Télécoms, Jean-Baptiste Descroix-Vernier sur le Web mais aussi Jacques Antoine Granjon dans la vente. Ce dernier a repéré un territoire favorable à l’extension de son activité. Vente-privée avait connu des débuts modestes dans la musique, mais le site veut passer à la vitesse supérieure. La musique a le double avantage d’être très médiatisée et aussi de se laisser assez facilement manipuler par ceux qui font leur communication sur le dos d’une prétendue inadaptation de cette industrie aux paradigme du numérique. Dans cet entretien publié sur Musique Info le 30 janvier, Jacques-Antoine Granjon affirme ne pas vouloir faire le travail des majors, mais c’est bien tout ce qu’il concède…
EL : Quelles sont les raisons qui vous ont convaincu d’aller dans le secteur de la musique avec vente-privée ?
– Jacques Antoine Granjon : Il y a quelques années. J’ai vu Alain Chamfort expliquer qu’il cherchait un producteur, au travers d’une vidéo…
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