CISAC : La modernisation forcée de la gestion collective
Lors du quatrième World Creators’ Summit organisé par la CISAC, une matinée entière était consacrée à la gestion collective, et aux enjeux qui sont les siens pour ce siècle du tout numérique. Et il en ressort qu’enfin les sociétés d’auteur ont sauté dans le train de la modernité, bon gré mal gré.
La plupart des sociétés de gestion collective du droit d’auteur en France et en Europe ont beau être « non-profit », elles sont, comme les compagnies « for profit », confrontées aux défis de l’ère tout-numérique comme la gestion de masses de données en constante augmentation ou l’amélioration des échanges à l’international et doivent aussi prouver leur efficacité et leur adaptabilité, non pas à leurs actionnaires mais à leurs sociétaires. Le tout en tentant de se débarrasser de la mauvaise réputation qui leur colle à la peau, et semble se baser sur une méconnaissance du travail effectué… selon elles. C’est peu ou prou ce qu’Eric Baptiste, président de la commission de gouvernance de la CISAC et PDG de la SOCAN (Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) a résumé pour lancer les débats autour du futur de ces organismes.
Sacem VS the world
Présent dans l’un des panels, Laurent Petitgirard, compositeur, chef d’orchestre…
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