Avec Netflix, tout le monde discute business as usual
Tous les mois, un représentant de Netflix fait la tournée française des détenteurs de catalogues de films. Des prix proposés insuffisants, la crainte de détruire l’écosystème du préfinancement de la production retardent les accords… Mais nul ne doute qu’ils finiront par se conclure.
« Vous en êtes où avec Netflix ? ». « On discute » : c’est la réponse des détenteurs de catalogues de films français croisés au MIP TV à Cannes (6-10 avril). En dehors des dernières rencontres de David Hyman, secrétaire général de Netflix, et Christopher Libertelli, responsable des affaires publiques, avec les pouvoirs publics (ministère de la Culture, conseiller à l’Elysée) et les ayants-droit (SACD), un représentant de Netflix vient tous les mois de Los Angeles faire sa tournée française pour tenter d’acquérir des droits en vue du lancement de son service de vidéo à la demande par abonnement (SVoD) sur le marché français en octobre. A ce stade, il aurait encore un peu de mal à remplir son panier.
Question de prix, mais pas seulement.
Avec TF1 International par exemple, la discussion se fait, hors des rendez-vous parisiens, avec Los Angeles. Le bureau luxembourgeois de Netflix n’intervient pas dans les acquisitions. La demande est devenue précise. Netflix a identifié une cinquantaine…
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