Guillaume Leblanc « On ne bâtit pas un projet de filière en mettant à l’index celles et ceux qui investissent financièrement »

Posté par Emmanuel Torregano le 10 avril 2014

Le quinquennat de François Hollande entre dans sa deuxième phase. Pour les industries de la culture, et tout particulièrement pour la musique, la première levée ressemble à une morne plaine. Les rapports se sont accumulés (Lescure, Phéline, Bordes, etc.), mais aucun travail législatif n’est parvenu à son terme. La loi Création reste dans les cartons. Pour autant, Guillaume Leblanc, le directeur général du SNEP (Syndicat National de l’édition Phonographique), salue aujourd’hui la garantie de la continuité de l’action du gouvernement avec le renouvellement d’Aurélie Filippetti en tant que ministre de la Culture et de la Communication. Les grandes problématiques du secteur, exposition de la musique dans les médias, lutte contre le piratage, et partage de la valeur, sont donc toujours autant d’actualité pour la ministre et une filière qui a fini par retrouver la croissance en 2013.

ElectronLibre : Aurélie Filippetti vient d’être confirmée ministre de la Culture et de la Communication. Est-ce un bon choix ?
– Guillaume Leblanc, directeur général du SNEP : Je salue la confirmation d’Aurélie Filippetti en tant que ministre de la Culture et de la Communication. Depuis 2012, la ministre a pris un certain nombre d’engagements, notamment en faveur de l’exposition des artistes dans les médias de lutte contre la concurrence déloyale du piratage si néfaste pour notre filière ou encore de promotion des artistes français à l’étranger. La continuité est primordiale pour des enjeux si importants.

EL : 
Dans la première partie de son mandat, au sein du…

Profitez d'un accès illimité à nos articles :

Abonnez-vous dès maintenant

Déjà abonné ? Connectez-vous ici. Connectez-vous ici.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *