L’exploitation des films en salles sur la table des Assises du cinéma
Un nouveau plat de résistance, copieux, s’est inscrit au menu des Assises pour la diversité du cinéma, qui reprennent leurs travaux, après la trêve cannoise, ce jeudi 19 juin au CNC. Il s’agit de la régulation de la diffusion des films en salles. Pas sûr que le sujet soit épuisé à la conclusion des Assises à la fin du mois.
Le Bureau de liaison des organisations du cinéma (BLOC), la Société Civile des auteurs réalisateurs (l’ARP) et l’Union des producteurs de films (UPF), représentant les indépendants de la filière, viennent d’apporter au débat du groupe de travail consacré à la distribution et la diffusion (aides à la distribution, à la vidéo, à la VOD, à l’exploitation, à l’export, chronologie des médias, …), une plateforme de propositions. Elle comporte 50 mesures pour « faire évoluer les outils de régulation de la diffusion des films en salles et garantir une véritable diversité du cinéma ».
Cette prise de position collective est, en soi, « historique » estime Florence Gastaud, déléguée générale de l’ARP, « alors que depuis des années, la profession ne parvient pas à engager collectivement un travail sur le fonctionnement de l’exploitation ». La crainte du « chantage » des grands circuits, les Pathé, Gaumont et compagnie sur les sorties, paralysait le débat.
Mais aujourd’hui, le constat d’une double difficulté s’aggrave. Difficulté d’accès pour les salles indépendantes aux films d’auteurs ou d’art et essai dits « porteurs » et difficulté d’accès pour d’autres…
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