Patrick Bloche brandit la menace de la gestion co (encore)

C'est sans aucun doute le plus long remake d'une histoire sans fin ! Hier lors de l'ouverture de la session parlementaire sur la loi liberté de création, le rapporteur Patrick Bloche a brandi une fois de plus la menace de la gestion collective. Le député socialiste a profité de l'ouverture des débats pour rappeler son attachement à ce que tous les représentants de la musique, dont ceux des artistes et interprètes, signent l'accord Schwartz. A défaut, si l'Adami et la Spedidam ne revenait pas sur leur décision, il s'engageait à présenter à nouveau son amendement "Gestion collective", mais lors de la seconde lecture du projet de loi. L'Adami et la Spedidam ont de concert refusé de signé un protocole qui, selon les deux sociétés civiles, fait l'impasse sur leurs demandes : essentiellement la gestion collective obligatoire des revenus du numérique. La balle est donc maintenant dans le camp du gouvernement. Ce dernier s'était félicité hier de cet accord in extremis. Fleur Pellerin avait salué la signature du document par la plupart des organismes dont la GAM, qui avait pourtant trainé les pieds jusqu'au dernier moment. La menace brandi par Patrick Bloche pourrait avoir un effet certain sur le rapport de force engagé depuis plusieurs années dans la filière entre producteurs, plateformes et artistes.