Fun Radio a été perquisitionné par des huissiers, comme l'a révélé Ozap. En interne, la situation se veut sereine après le verdict provisoire de Médiamétrie, dont nous révélions hier les éléments. Les huissiers ont été diligentés par les concurrents de la station bien entendu, avec pour mission de dénicher des preuves probantes concernant l'application par l'animateur Bruno Guillon d'une stratégie élaborée par la direction de la radio. Autrement dit, il ne s'agit pas d'une blague potache comme le soutient Fun Radio depuis le début de cette affaire. Face à cet événement sans précédent, la direction a émis un communiqué destiné aux salariés de la radio. Nous nous sommes procuré ce document qui est accessible sur notre application iOS (à télécharger ici). Fun Radio rassure ses salariés sur les décisions prises par Médiamétrie, et appuie d'ailleurs sur l'absence du mot "fraude" dans le communiqué de l'institut - un mot qui avait été utilisé par les plaignants. Fun Radio est donc déjà dans une logique de combat sur le plan juridique, validant sa défense axée sur le fait que ces message de son animateur à l'antenne sont "sur le ton de la blague". A moins que les huissiers dénichent des preuves contraires... Concernant le redressement des audiences de Fun Radio par Médiamétrie dans le précédent 126 000 Radio, la station se contente de désapprouver, mais "prend acte".