Brexit : l’indigence de l’article 50
Le compte à rebours est lancé : suite à la notification aujourd’hui par Theresa May de la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne, l’on sait désormais que la séparation doit avoir lieu dans deux ans au plus tard, soit pour le 29 mars 2019. En attendant, les Britanniques demeurent au sein des institutions européennes, et l’Article 50 ne prévoit rien ou presque à leur sujet, ce qui préfigure des situations pénibles, voire préoccupantes.
À moins d’une – improbable – décision à l’unanimité prorogeant le délai prévu par l’article 50, le traité sur l’Union européenne ne s’appliquera plus au Royaume-Uni d’ici à la fin mars 2019. L’Article 50, introduit dans le traité par le Traité de Lisbonne de 2007, aura donc servi plus rapidement que quiconque ne pouvait le prévoir,…
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