Responsabilité des plateformes : le ministère de la culture pris dans ses contradictions internes
Une lettre ouverte s’opposant à l’octroi de droits supplémentaires à la culture et à la presse vis-à-vis des plateformes dans le cadre de la révision de la directive droit d’auteur a été envoyée mardi au Parlement Européen et au Conseil de l’UE. La plupart des signataires de cette lettre représentent sans surprise des sociétés de l’Internet et des technologies, et notamment les GAF(A)Ms. Plus étonnant, l’un des signataires est le réseau de musées européens NEMO, dont est membre … le ministère français de la culture, qui défend par ailleurs depuis des années une position ferme sur le droit d’auteur.
Pas de mystère sur l’origine de la lettre ouverte : c’est le site de la Computer and Communications Industry Association (CCIA) qui l’héberge. Les membres les plus renommés de la CCIA – lobby basé à Washington – sont les « GAFAMs », à l’exclusion d’Apple : Google, Facebook, Amazon et Microsoft, plus tout une séries de plateformes comme Uber, Pandora ou encore…
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