La situation se tend pour Presstalis. Comme nous l’avions révélé, la nouvelle direction des messageries a demandé à ce que les éditeurs versent 37 millions d’euros pour renflouer une trésorerie déjà exsangue. Les éditeurs étaient invités par ce courrier à ne pas toucher près d’un mois et demi de recettes des ventes. Une solution inacceptable pour SAEP qui a répondu à la demande de Presstalis dans un courrier que nous publions (voir Presstalis-07-12-17). Un refus qui place Presstalis dans une situation des plus compliquées. Le gouvernement d’Edouard Philippe et Emmanuel Macron n’est pas décidé à agir pour sauver les messageries. Sans une aide financière d’urgence, la société va droit au dépôt de bilan.