Presstalis: le plan Le Maire-Nyssen déjà bancal

Posté par Emmanuel Schwartzenberg le 29 janvier 2018

Les MLP n’appliqueront pas le plan du gouvernement, Géodis ne fera pas d’offre et Mondadori prend du recul. L’Etat mettra bien 180 et 200 millions d’euros tandis que les grands éditeurs renâclent. Tout doit être définitivement acté d’ici le 10 février.

Tout semblait bien parti pour le gouvernement. Fort du soutien du Conseil Supérieur des Messageries de Presse (CSMP) où les grands éditeurs sont nettement majoritaires, le feu vert avait été donné la semaine dernière pour le plan de sauvetage de Presstalis. Et la communication avait été particulièrement réussie avec la mise en ligne des décisions du CSMP et le soutien des grands éditeurs.
Avec une certaine habileté politique, les pouvoirs publics ont fait savoir qu’ils demandaient aux éditeurs-administrateurs d’apporter leur contribution financière à ce nouveau plan de sauvegarde. Ce qui permet d’éviter un procès en sorcellerie du gouvernement pour soutien aux oligarques de la presse dont certains vivent de contrats d’Etat. Si le public comme la représentation nationale comprennent que l’on défende la presse quotidienne nationale dans l‘intérêt du pluralisme, ils se montrent plus réticents à la soutenir quand ils réalisent que ce sont des milliardaires qui la détiennent…
Les petits éditeurs de la Saep ont eu beau fait connaître leur opposition frontale au plan d’urgence tout comme l’AADP (Association pour l’avenir…

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