Françoise Nyssen a lancé la mission de préfiguration du CNM, et depuis les réactions se multiplient. La plupart des associations et institutions de la filière ont le même discours, à la fois approbateur et vigilant, notamment sur les modes de financement de l’établissement. La SACD s’est invitée aussi au concert. La société des auteurs et compositeurs dramatiques, qui représente essentiellement des créateurs de l’audiovisuel et du théâtre veut sa part. Dans son communiqué, la SACD prévient « les auteurs et compositeurs de la SACD feront rapidement part aux deux parlementaires de leurs propositions pour écrire cette nouvelle partition de la politique musicale. (...) ils seront très attachés à ce que la gouvernance et l’organisation du CNM soient cohérentes et efficaces ». Enfin, la SACD montre aussi les dents à propos des sources de financement du CNM, « la réflexion sur les moyens de financement (...) nouveaux et complémentaires qui ne viendront ni fragiliser ni ponctionner des dispositifs de financement déjà existants dans d’autres pans de la politique culturelle française ». Pas question de ponctionner la TOCE, donc...