Les petits Etats demandent plus d’Europe
Il n’y rien d’anodin dans la lettre envoyée par dix-sept États membres à Donald Tusk sur leur vision de l’avenir de l’UE, basée sur « une politique industrielle offensive pour innover et rester compétitif au niveau global dans les technologies de pointe et les chaines de valeur stratégiques. » Ligués, les « petits pays » de l’UE demandent en substance à l’Europe de devenir plus européenne, mais omettent de parler de fiscalité. Ni la France, ni l’Allemagne n’ont signé cette tribune.
Force est de constater qu’une majorité des pays de l’UE – les 17 qui ont signé la lettre envoyée le 26 février à Donald Tusk – sont las de voir l’Europe, d’une part, devenir le gendarme du monde dans des secteurs où elle est à la traine et, d’autre part, ne pas avancer sur l’européanisation des marchés aussi bien du travail, des services, ou encore des financements. On ne peut pas leur donner tort : alors que l’euro fête ses 20 ans, les PME européennes sont encore centrées sur leurs marchés nationaux, chaque Etat européen, replié sur lui-même, fait une concurrence fiscale effrénée à ses voisins, pendant que les institutions européennes…
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