Margrethe Vestager se garde bien de faire des promesses
L’audition de Margrethe Vestager devant le Parlement s’est passée sans difficultés, mais elle s’est bien gardée de s’engager précisément sur le fond, particulièrement en matière de numérique et de fiscalité. Sur l’application de la directive droit d’auteur, elle se prépare à des difficultés de transposition. L’une de ses seules promesses a été d’assurer que ce dossier ne sera pas rouvert dans le cadre du Digital Services Act.
Son audition s’est bien passée : Margrethe Vestager sera bien vice-présidente de la Commission, responsable de la mise en place « d’une Europe digne de l’ère numérique », en charge en outre de la direction générale de la concurrence. Dans sa grande sagesse politique, la Danoise a su montrer qu’elle connait les dossiers, rassurer ses interlocuteurs sur les tensions entre les volets concurrence et législatif de son portefeuille, le tout sans faire de promesses ou de grandes déclarations, si ce n’est une déclaration d’amour pour l’Europe, qu’elle considère comme le « meilleur endroit pour vivre de toute l’Histoire ». « Nous devrions être très prudents, et ne pas faire trop de promesses », a notamment répondu l’ancienne ministre à un député qui lui demandait de s’engager à réduire la…
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