Loic Rousseau, Zoom : « nous ne collectons aucune data, nous ne vendons aucune data »
Zoom est pris entre deux feux. D’un côté, sa popularité auprès du public français – professionnels, institutions et particuliers – a augmenté de manière spectaculaire depuis le début du confinement (39 fois plus de téléchargements en France la semaine du 22 mars en comparaison de la moyenne du troisième trimestre 2019, selon AppAnnie). De l’autre, les appels à la souveraineté numérique, avec une campagne de sous-entendus sur leur utilisation des data, les a secoués. Loïc Rousseau, patron de Zoom en France, s’est confié à ElectronLibre sur sa gestion de ce phénomène paradoxal, mais aussi sur ce qui le préoccupe le plus ces derniers temps, à savoir l’incapacité des services de l’Éducation Nationale à se tourner vers des outils de communication qui fonctionnent, laissant les élèves à l’abandon. Et ce alors même que Zoom a prévu un système de licences gratuites pour les services d’éducation.
Cette période de confinement est-elle une opportunité ou un problème à gérer pour Zoom ?
Je tiens à dire que l’utilisation massive de la plateforme a très bien fonctionné d’un point de vue technique : entre décembre et mars, nous sommes passés de 10 millions de participants à 300 millions sans que cela…
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