Affaire Donald Trump : Twitter met à mal dix ans de lobbying des plateformes
Avec son « factchecking » sous un tweet de Donald Trump, Twitter a provoqué un tsunami présidentiel qui fait chanceler dix ans de lobbying des plateformes, mais qui conforte la stratégie neutre de Facebook vis-à-vis des « fake news ».
L’executive order de Donald Trump est tombé cette nuit. L’ire présidentielle à la vue du renvoi de Twitter à une page de fact checking sous un de ses tweets – page affirmant que le président était responsable d’une « allégation non étayée » sera d’autant plus tenace que le réseau a récidivé hier, en affirmant qu’un tweet de Donald Trump sur l’affaire George Floyd « incite à la violence. » Le président américain considère qu’en agissant de la sorte, Twitter s’est comporté comme un média, et « interfère avec l’élection présidentielle 2020. » Il a ajouté que « les Républicains estiment que les réseaux sociaux font taire les voix conservatrices. Nous les régulerons fortement, ou les fermerons, avant de laisser cela arriver. » Réguler les plateformes, c’est-à-dire faire sauter le « safe…
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