Stephan Bourdoiseau « Il faut porter les crédits d’impôt musique de 30 à 100 millions d’euros »
Tout juste réélu à la présidence de l’UPFI, Stephan Bourdoiseau en appelle à une mesure forte de la part du gouvernement, alors que les industries créatives sont touchées par la crise sanitaire. Pour lui, la mesure phare doit être de porter les crédits d’impôt musique de 30 à 100 millions d’euros annuels pour amortir, relancer et surtout investir dans un secteur en pleine croissance, mais soumis à une concurrence internationale acharnée.
– Vous venez d’être réélu à la Présidence de l’UPFI. Quelle est le rôle d’un syndicat comme l’UPFI en ces temps de crise ?
Cette crise est ponctuelle, ce qui ne l’empêche pas d’avoir des conséquences dramatiques à court terme, mais à mon sens elle n’ampute aucunement les perspectives à long terme de notre filière qui n’ont jamais été aussi considérables. La filière musicale dans son ensemble fait partie des ICC (industries culturelles et créatives) qui sont en plein essor avec le développement du digital, et qui devraient voir pendant dix à quinze ans une croissance à deux chiffres lui permettre de créer une valeur ajoutée économique et sociale phénoménale. Le potentiel est immense. L’UPFI est un groupement d’entreprises, TPE, PME et maintenant d’ETI (Etablissements de Taille Intermédiaire) qui ont vocation à s’inscrire dans cette dynamique de croissance. Les TPE peuvent devenir des PME, puis celles-ci des ETI et pourquoi pas des Licornes, trajectoire que prend déjà une société comme Believe. Le rôle de l’UPFI est dans ce contexte de sensibiliser les pouvoirs publics à la nécessité bien sûr de les protéger à court terme, mais surtout de compter sur elles…
Profitez d'un accès illimité à nos articles :
Abonnez-vous dès maintenantDéjà abonné ? Connectez-vous ici. Connectez-vous ici.
Suivez-nous sur Twitter: @3l3ctr0nLibr3