Free Caraïbe se fait épingler par l’Arcep

Free a réagi par un communiqué rageur à une sanction imposée par l'ARCEP - une amende de 300 000 euros - sur son offre de téléphonie mobile dans les Caraïbes. "Comme dit le proverbe populaire : « l’ingratitude est fille du bienfait »", a conclu Free dans son communiqué. La cause de cette colère ? Pour Free, il s'agit de pointer une décision du gendarme des télécoms concernant "des retards de déploiement" alors que l'opérateur estime que l'offre Free Caraïbe a "révolutionné le marché sur ces territoires français ultra-marins en commercialisant un forfait sans engagement 6 fois moins cher que les offres préexistantes". Un fait incontestable mais qui n'explique pas le retard pris par les investissements dans le réseau, qui fait l'objet d'une sanction par l'Arcep. Le gendarme des Télécom estime que Free n'a pas tenu ses promesses en ce qui concerne le déploiement de la 3G et de la 4G. Free se défend en ajoutant que l'Arcep n'a pas pris "en compte les extrêmes difficultés de déploiement et l’impact de la crise sanitaire". Free dispose d'une autorisation sur ses territoires depuis 2017, soit bien avant la crise sanitaire. Le premier coup de semonce de l'Arcep date de mai 2020, avec une obligation d'atteindre ses objectifs pour Free Caraïbe au plus tard le 31 décembre 2021.