L’Arcom face à cinquante nuances de désinformation

Posté par Isabelle Szczepanski le 1 décembre 2022

La désinformation en ligne obsède les administrations. Cependant, comme l’illustre le rapport de l’Arcom publié cette semaine sur le sujet, l’on ne sait toujours pas, quatre ans après l’adoption de la loi française, ce qui constitue ou non un acte de désinformation. Cette notion est d’ailleurs, sans doute à juste titre, traitée avec une grande prudence par les plateformes, qui ne souhaitent pas s’ériger en arbitres de la vérité. 

La désinformation en ligne est sur les lèvres de tous les élus occidentaux : elle serait le péril numéro un, guettant le citoyen à chaque clic, avec le risque de le transformer en danger pour la société, à force de mensonges et de manipulations. Plusieurs chercheurs (voir ici et plus récemment ici) ont démontré l’effet minime des « fake news » sur les scrutins électoraux. Cela n’a pas empêché certains pays, dont la France, de légiférer sur ce sujet pourtant glissant. Il s’agit, en creux, ni plus ni moins que de définir ce qu’est une vraie information, et d’obliger les plateformes à privilégier l’accès de leurs usagers à ces contenus considérés comme véridiques, en évinçant les contenus considérés comme problématiques. Pour ce faire,…

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