La SPPF s’inquiète de la « lenteur » à résoudre les conséquences de l’arrêt RAAP

La SPPF a retrouvé le sourire après deux exercices marqués par les restrictions Covid. La société de perception des producteurs indépendants a réparti un total de 29,7 millions d'euros en 2022. Le total des perceptions est en hausse de 9% d'une année à l'autre pour atteindre la somme de 35,4 millions d'euros. Le taux de gestion reste inchangé souligne la SPPF : "6% pour les droits vidéos et 8,5% pour les droits phonographiques, soit les taux les plus faibles pratiqués au niveau européen". Le gros dossier de ce début d'année pour la SPPF concerne les conséquences de l'arrêt RAAP. "Cette situation va provoquer en 2023 une perte de capacité de soutien financier à la production phonographique française dans son ensemble de l’ordre de 12,5 M€, avec un transfert qui va bénéficier pour l’essentiel aux majors basées aux États-Unis (25 M€ pour les 4 OGC de droits voisins)", souligne la SPPF. Elle s'inquiète ainsi de la lenteur de la Commission européenne à mettre en place une solution de compensation.