C'est certainement le meilleur choix, mais aussi l'un des seuls possibles dans la situation actuelle. Vivendi vient d'annoncer avoir "décidé d’entrer en négociations exclusives avec International Media Invest a.s. (IMI), filiale de la holding tchèque CMI fondée par Daniel Kretinsky" pour la cession de 100% de sa filiale Editis. Cette décision qui intervient après le Conseil de surveillance du 8 mars dernier annule l'opération prévue concernant une distribution-cotation d'Editis. C'est à la fois un grand pas en arrière pour Vivendi mais aussi un bond en avant vers l'épilogue de cette affaire. La Commission européenne avait indiqué par lettre à Vivendi, il y a quelques jours, son intention de ne pas accepter la distribution-cotation. Vivendi n'avait donc en réalité par le choix depuis le début, et le groupe a fini par se plier aux demandes des services de la concurrence. Toutefois, il faudra encore attendre la fin de ces négocations pour IMI, avant de crier victoire.