Zoom France, la promesse du travail hybride pour presque tous les Français

Arrivé en France en 2018, Zoom a su convaincre des entreprises petites et grandes, des institutions et même des services publics que le travail hybride est une tendance dans laquelle il est nécessaire d’investir pour le bien des employés, mais aussi du business ou des missions.

Zoom organisait aujourd'hui son premier évènement dédié à la France, au Palais de Tokyo. L'occasion de réunir clients, presse et prospects autour de sa promesse de travail hybride efficace et facteur de bonheur des employés. L'occasion aussi, comme nous l’a confié Charlotte Nizieux, porte-parole de Zoom France, de réunir les équipes françaises du spécialiste de la vidéo-conférence : « nous n’avons pas de bureaux en France, nous travaillons tous en télétravail et nous retrouvons parfois. Aujourd’hui, c’est vraiment spécial : c’est la première fois que nous sommes tous ensemble. » Zoom utilise donc au quotidien les outils proposés à ses clients - vidéo-conférence, événementiel, services de téléphonie, encryption… et rencontre un succès fulgurant en France. Comme on pouvait s’y attendre, « la croissance a été très forte pendant la crise sanitaire et s’est un peu ralentie ensuite » a confirmé Habib Aouad, directeur de Zoom France.

Acquisition clients

Pour matérialiser ce succès commercial, plusieurs clients de Zoom issus de toutes sortes de secteurs étaient présents au Palais de Tokyo. Geoffrey Vion, de la start up française ContentSquare, spécialiste de l’expérience client en ligne, a expliqué que sa société était déjà habituée au travail à distance avant la crise sanitaire. « ContentSquare était déjà une entreprise hybride par nature , et nous étions déjà équipés quand la crise sanitaire est arrivée. Nous ne l’avons donc pas vécue comme un problème, mais plutôt comme une opportunité d’accélérer une transition que nous étions déjà en train de mener. » Et aujourd’hui, ContentSquare ne regrette pas ce changement : « Zoom nous a permis d’accélérer notre cycle de vente. Nous pouvons faire plus de rendez-vous, et les organiser plus rapidement. Nous pouvons plus facilement respecter les horaires de début et de fin de rendez-vous. » Et le résultat est probant en termes de business : « en 2019, moins d’1% de l’acquisition de nouveaux clients se faisait en ligne. Aujourd’hui, en France nous avons atteint 7,5% ».

Toutes les salles équipées Zoom

Sanofi est allé encore plus loin, comme l’a expliqué Stéphane Pochon: « toutes les salles du nouveau siège avenue de la Grande Armée sont équipées Zoom. Avant, la préparation des vidéo-conférences était compliquée, on faisait appel à des prestataires extérieurs pour équiper les salles à chaque fois. Ça coûtait cher. C’est du passé. Aujourd’hui, nos collaborateurs peuvent réserver une salle à l’avance. En arrivant, ils sélectionnent la réunion sur leur ordinateur - pas besoin de brancher quoi que ce soit - et la technologie fait le reste.» Ceux qui ont déjà attendu qu'une réunion débute du fait d'un problème technique ou d'un branchement mal fait pourront à juste titre rêver devant les perspectives offertes par les "Zoom Rooms", ces pièces tout équipées, dont certaines permettent même de cadrer chaque personne présente dans une salle quand elle prend la parole, et de couper automatiquement les micros des autres.

Secteur public

Même le secteur public commence à adopter les solutions proposées par Zoom. « Ce n‘est pas toujours facile : il est nécessaire de leur montrer que tout est sécurisé et confidentiel », nous a expliqué François Familiari, expert solutions de Zoom France. De fait, si aux Etats-Unis, le système judiciaire - des avocats aux juridictions elles-mêmes en passant par les spécialistes de l’enregistrement officiel de dépositions - a largement adopté Zoom, ce n’est pas encore le cas en France. « Aux Etats-Unis, certaines juridictions nous ont même demandé des scénographies spécifiques, pour préserver le décorum officiel », nous a confié François Familiari. En France, l’espoir reste permis : selon nos informations, des représentants du ministère de la justice étaient d’ailleurs présents au Zoom Day. Il faut dire que la vidéo-conférence permet à la justice d’être flexible en termes de calendrier, de ne pas forcer les gens à se déplacer de loin, tout en leur évitant d’attendre des heures dans les couloirs des Palais de Justice, avec l’avantage supplémentaire de pouvoir enregistrer les séances. 

Qualité démocratique des échanges 

Le département de Seine et Marne, de son côté, n’a pas hésité à se lancer dans le grand bain du travail hybride, aussi bien pour ses collaborateurs, que pour les séances officielles de vote. Laurène Voillequin, DG adjointe, estime que niveau démocratique du travail départemental s’en trouve amélioré : « le distanciel nous permet d’obtenir le quorum et de nous assurer de la présence du plus grand nombre. Cela garantit la qualité démocratique des échanges ». Elle a également expliqué que l’utilisation des outils de vidéo-conférence avait permis au département de rester en contact avec ses agents sur tout le territoire pendant une cyberattaque qui a eu lieu il y a quelques mois, et qui avait désactivé les autres outils de communication. 

Concours, recrutement, séminaires

Le DSI de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), Mahmoud Nassr, s’est réjouit que son institution soit « passée à Zoom en mars 2021. Cela nous a permis de répondre aux demandes d’outils de communication à distance par les collaborateurs et chercheurs. » Aujourd’hui, l’Institut utilise Zoom pour « la formation, l’organisation des concours, le recrutement, l’organisation de congrès scientifiques, de colloques, et de séminaires hybrides.»