La Cour des comptes épingle le CNC, sa cagnotte, la transparence et parle du CNM
Dans un rapport couvrant plus de dix ans, la Cour des Comptes estime que les données financières du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée (CNC) ne sont pas suffisamment transparentes et compréhensibles, et critique le fait que la stratégie et les objectifs de l’établissement public ne soient pas davantage supervisés par le Ministère de la culture. Autre source d’inquiétude, le fait que le CNC ne soit pas parvenu à faire diminuer le nombre de films de production française. Particulièrement notable au moment même où le ministère organise une concertation sur le financement de l’établissement public de la musique, la CdC propose un transfert de certains budgets du CNC au Centre National de la Musique.
Le Ministère de la culture est trop passif vis-à-vis du CNC. C’est là le constat le plus frappant du rapport publié aujourd’hui par la Cour des Comptes, et qui couvre la période de 2011 à 2022. Dans le précédent rapport datant de 2012, et couvrant les années 2007-2011, la Cour des Comptes avait déjà souligné l’apathie ministérielle à l’égard du CNC, et recommandé l’élaboration d’un « contrat de performance liant le CNC au ministère de la culture et de la communication et comportant un volet consacré aux obligations de qualité de service ». Cette année, Pierre Moscovici, dans sa lettre à Elisabeth Borne, estime qu’il est « indispensable que le CNC rende compte plus précisément de son action auprès de ses tutelles, les ministères…
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