L’alliance de la presse d’information générale, Lagardère Radio, Le groupe NRJ, le Sirti et l’UPE s’associent pour dénoncer les risques d’une ouverture de la publicité pour les promotions de le grande distribution à la télévision. Ces groupes ont réalisé une étude pour montrer que ce changement de règles voulu par le SNPTV, le syndicat des chaines de télévision, nuirait au pluralisme des médias en diminuant leurs recettes. Selon une étude France Pub cette nouvelle ouverture du marché de la publicité aurait un impact négatif sur les autres média, tout comme l’ouverture à la publicité institutionnelle en 2007 a déjà profité à la télévision au détriment de la presse, de la radio et de l’affichage. L’étude réfute aussi le fait que, comme le dit le SNPTV, qu’il y avait une manne financière à transférer, car en réalité les investissements publicitaires migrent vers le marketing digital et non vers les médias traditionnels.Enfin, cette mesure créerait un effet d’aspiration vers la télévision: la part de marché de la télévision augmenterait de 12%, ce qui se traduirait par une perte directe de 163 millions d’euros pour les autres médias selon France Pub. La radio serait la plus touchée avec une perte de plus de 100 millions d’euros.