L’industrie du doublage ne veut pas se faire doubler par l’IA
Dans un contexte incertain lié à l’IA, le secteur du doublage a lancé hier son manifeste européen, afin que soit maintenu le niveau de qualité pour les spectateurs, et de rémunération pour les auteurs et interprètes.
85% des films étrangers vus en France le sont en version française. « Sans la VF, on aurait entre 40 et 80 % de public en moins au cinéma », affirmait il y a quelques quelques mois le chercheur Martin Barnier, qui soulignait que le doublage était également fondamental pour l’industrie en Allemagne, en Espagne et en Italie. Mais si le secteur est en plein boom, du fait notamment de la « localisation » – c’est-à-dire de l’adaptation en langue locale – des séries des grandes plateformes comme Netflix ou Disney, l’émergence des outils IA génératives engendre des questionnements, voire des craintes. C’est pour parler de ces incertitudes que se sont réunis hier, à l’occasion du World Dubbing Day, des représentants de l’ensemble de la filière doublage. Il s’agissait d’un premier rendez-vous de réflexion, sous l’égide de l’UPAD, l’union des auteurs de doublage…
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