Alors que Meta AI accélère son déploiement mondial, l’Union Européenne reste notablement à l’écart, illustrant un retard inquiétant face à l’essor de l’intelligence artificielle. L’assistant IA de Meta est désormais disponible au Brésil, en Bolivie, au Guatemala, au Paraguay, aux Philippines et au Royaume-Uni, avec un déploiement prévu dans d’autres pays comme l’Algérie, l’Égypte, l’Indonésie, l’Irak et bien d’autres dans les semaines à venir. Cependant, l’UE, autrefois en pointe sur les questions technologiques, est totalement absente de cette expansion. Meta a justifié cette exclusion en invoquant des préoccupations liées à la régulation stricte de l’intelligence artificielle dans l’Union. Une position qui freine l’arrivée de technologies qui sont pourtant en train de transformer radicalement la manière dont des millions de personnes interagissent en ligne. Mark Zuckerberg, le PDG de Meta, n’a d’ailleurs pas hésité à critiquer ouvertement la gestion européenne de l’IA, soulignant les obstacles bureaucratiques et réglementaires qui empêchent le continent d’embrasser pleinement cette révolution. Pendant ce temps, le Royaume-Uni, fraîchement sorti de l’UE, se positionne déjà comme l’un des premiers bénéficiaires de Meta AI, avec une disponibilité immédiate sur les lunettes connectées Ray-Ban Meta et un support vocal actif. D’autres pays, notamment l’Australie, profitent eux aussi de cette avancée technologique.