La proposition de loi de Laurent Lafon sur la réforme de l’audiovisuel public revient à l’Assemblée nationale à partir du 17 décembre prochain. Ce projet de loi, initialement adopté par le Sénat en juin 2023, vise à restructurer l’audiovisuel public français pour renforcer sa souveraineté et son efficacité selon le député centriste. La mesure phare du texte est la création d’une société holding nommée France Médias, qui regrouperait France Télévisions, Radio France, l’Institut national de l’audiovisuel (INA) et potentiellement France Médias Monde. Cette structure vise à centraliser les stratégies et à optimiser les ressources. Pour garantir l’indépendance du secteur public audiovisuel, la loi propose la nomination d’administrateurs indépendants dans les conseils d’administration des entités concernées. Le projet a suscité des débats au sein de l’Assemblée nationale. Les syndicats ont exprimé leurs inquiétudes concernant les impacts potentiels sur l’emploi et les ressources allouées à l’audiovisuel public, ce qui a conduit à des mouvements de grève. La gauche s’oppose à la proposition de loi de Laurent Lafon sur la réforme de l’audiovisuel public pour plusieurs raisons principales. Elle critique la création d’une holding, France Médias, qui regrouperait France Télévisions, Radio France et l’INA.