Jerald Miller : « Il est possible de revitaliser l’intérêt pour le back-catalogue »
Jerald Miller est un manager d’artistes de premier plan aux Etats-Unis, propriétaire du label Nu Jazz. Il a contribué à orienter la carrière de nombreux artistes, dont Lauryn Hill, Ellis Marsalis, Steve Nurre ou encore The Duke Ellington Estate. Il s’intéresse tout particulièrement aux questions d’adaptation des labels à l’ère numérique et à la revitalisation des back-catalogues (version longue de l’interview parue dans Musique Info du 26 juin 2013).
EL – Vous avez créé Nu Jazz il y a une quinzaine d’années. Aviez-vous eu l’idée de faire sortir les albums seulement en version digitale dès que vous avez produit de la musique enregistrée ?
Jerald Miller – Quand j’ai fondé Nu Jazz en 1997, il s’agissait d’une société de management d’artistes de plusieurs genres musicaux. En 2005, j’ai commencé à produire des enregistrements et des vidéos sous ce nom, mais j’ai décidé de ne rien sortir avant plusieurs années. Mon objectif était en effet de maximiser la visibilité des artistes avec lesquels je travaillais, et je voulais être certain de pouvoir vendre leur contenu de manière efficace. C’est pour cela que j’ai migré intégralement la société…
Profitez d'un accès illimité à nos articles :
Abonnez-vous dès maintenantDéjà abonné ? Connectez-vous ici. Connectez-vous ici.
Suivez-nous sur Twitter: @3l3ctr0nLibr3