Droit d’auteur : la commission ne s’interdit pas de revoir la responsabilité des hébergeurs
Deux éléments importants sont ressortis hier de la table ronde sur le droit d’auteur dans le cadre de la journée « Auteurs & Co 2015 ». D’abord, la Commission ne fait a priori aucun blocage sur l’examen des conséquences de l’irresponsabilité des intermédiaires techniques sur les conditions de financement de la culture. En outre, Maria Martin-Pratt a précisé qu’amener le droit d’auteur à une durée de 50 ans comme le souhaite Julia Reda serait « très compliqué » du fait d’accords internationaux basés sur une durée de 70 ans.
De nombreux professionnels de l’audiovisuel, et de la culture en général, étaient réunis hier pour la conférence Auteur & Co 2015, journée de débats organisée par la Société Civile des Auteurs Multimédia (Scam) au Forum des Images. De nombreux thèmes ont été abordés, de la diversité culturelle au partage de la valeur en passant par un instant philosophique sur l’identité européenne mené par l’écrivain Julia Kristova. Electron Libre animait la table ronde sur le droit d’auteur, sujet très prégnant en ce début 2015, pendant laquelle il fut naturellement question du projet de rapport de Julia Reda et du travail actuel de la Commission européenne.
C’est Patrick Bloche – président de la commission Affaires Culturelles et Education de
l’Assemblée Nationale – qui a ouvert la table ronde, rappelant son attachement à la culture et au mode actuel de financement de la création, et sa sidération face à l’obstination de la Commission de Jean-Claude Juncker à modifier à tout prix la directive droit d’auteur. Au sujet de l’innovation, il a estimé que « Le droit d’auteur a toujours su s’adapter et affronter les défis technologiques ».
Les membres du panel étaient Maria Martin-Pratt de la Commission européenne,…
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