Pierre Moscovici distancé par Margrethe Vestager sur ses propres dossiers
La future présidence de la Commission européenne sera forcément l’un des sujets de discussion de 2018. A l’heure où il est désormais établi que les Etats de l’UE perdent des milliards d’euros d’impôts chaque année du fait de la concurrence fiscale entre eux, Pierre Moscovici fait campagne pour obtenir la présidence de la Commission européenne en 2019. Pourtant, sur le plan fiscal – son principal dossier en tant que commissaire européen – il n’a obtenu que très peu de choses à part quelques maigres mesures de transparence entre administrations. Dernier camouflet, les déclarations sans complexes de la Hongrie et de l’Irlande, qui viennent de refuser toute harmonisation fiscale européenne, alors même que Pierre Moscovici avait prévu de présenter quelques dispositions certes timides dans ce sens en 2018. Au final, les principales réalisations de cette mandature de la Commission européenne en matière fiscale appartiennent à Margrethe Vestager, qui n’est pas officiellement candidate au remplacement de Jean-Claude Juncker en novembre 2019, mais qui est la favorite.
« Nous ne sommes pas responsables de ce qui ne va pas », avait estimé Pierre Moscovici devant le Parlement européen en novembre dernier, ajoutant : « mais nous sommes responsables de ce qui pourrait aller mieux. » Le Français, qui n’a pas caché…
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