La French Tech n’attire pas les investisseurs internationaux
Les investissements internationaux dans la « French Tech » sont malingres en comparaison de ceux bénéficiant aux entreprises américaines, britanniques ou même hollandaises. Au final, et contrairement à d’autres territoires, il semble que pour atteindre le marché français du numérique, les sociétés internationales n’ont pas besoin d’investir localement, ou très peu.
L’OCDE vient de publier son rapport « l’économie numérique, les entreprises multinationales et les politiques d’investissements internationaux. » Comme à son habitude, l’institution fournit un document clair, concis, et circonstancié. Et celui-ci est malheureusement sans appel pour l’économie numérique française : entre 2013 et 2017, les entreprises françaises ont investi à l’étranger dans des opérations de fusions et acquisitions dans le secteur du numérique plus de trois fois plus que les entreprises étrangères n’ont investi dans des sociétés françaises. Or, comme le rappelle l’OCDE, « l’investissement étranger direct continue de soutenir les stratégies d’internationalisation. » Pourtant, l’internationalisation du marché français du numérique est patente : il suffit pour cela de voir les parts de marché et le succès en France de sociétés comme Google, Amazon, ou AliBaba. Autrement dit, le marché français est facilement accessible aux sociétés étrangères, sans qu’il leur soit besoin d’investir localement. Ce constat permet de mettre en perspective – et pas sous le…
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