Facebook peut se passer de la presse, mais pas l’inverse
Dans une prise de position envoyée aux autorités australiennes, Facebook fournit des éléments affirmant qu’ils peuvent se passer de la presse sans conséquences ni sur leur audience, ni sur leurs finances, alors que l’inverse n’est pas vrai. Ils estiment également ne pas avoir à à payer pour les retards d’adaptation des modèles économiques des éditeurs.
Comme en Europe, les autorités australiennes auront les plus grandes difficultés à faire payer Google et Facebook pour les articles de presse. Fin mai, l’autorité australienne de la concurrence a publié son projet de « code de négociation obligatoire avec la presse. » Ce projet, demandé par le gouvernement, vise, selon les termes de l’autorité australienne, à « remédier aux déséquilibres du pouvoir de négociation entre les entreprises australiennes de médias et les plateformes numériques. » Par plateformes numériques, il faut entendre essentiellement Facebook et Google. C’est peu ou prou le même…
Profitez d'un accès illimité à nos articles :
Abonnez-vous dès maintenantDéjà abonné ? Connectez-vous ici. Connectez-vous ici.
Suivez-nous sur Twitter: @3l3ctr0nLibr3