Le marché de la Vidéo à la demande en France n'est pour le moment que balbutiant par rapport aux Etats-Unis, mais il est déjà fortement encombré, et de nouveaux acteurs devraient encore rejoindre les rangs sous peu. Aux existants Canal Play Infinity, Filmo TV, Vidéo Futur, Pass M6, Disney Avant Première, Warner, Pass Gulli, Sundance Channels, INA Premium, Vodeo, MyZen, Shorts T ou KZ Play , vont sous peu venir s'ajouter LoveFilm (propriété d'Amazon) et Non Stop VOD, propulsé par le groupe AB Productions. Si Love Film pourrait se concentrer dans un premier temps en France sur le téléchargement définitif de films, Non Stop Video ambitionne de se démarquer de ses rivaux avec une offre novatrice et peu chère. L'abonnement devrait être à 6,99 euros par mois, sans engagement (soit 3 euros de moins que Canal Play) et donnera accès à 10 000 heures de contenus (et bientôt 15 000 grâce à des deals avec NA, ESPN, Nippon Animation ou Universal Music). Par ailleurs Non Stop VOD donnera la part belle au cinéma avec 2 000 heures de films disponibles (tous sortis il y a plus de 36 mois compte tenu de la réglementation applicable en matière de chronologie des médias) et aux séries américaines comme Gossip Girl et Vampire Diaries. Comme le souligne Philippe Bailly dans son blog sur Le Figaro, cet enième acteur dans le monde de la VOD a tout de même des lacunes, à savoir l'accès dans un premier temps réservé aux ordinateurs, tablettes et smartphones, excluant donc la télévision non connectée, mais aussi le poids des géants internationaux, qui ont les moyens de faire pression sur les prix et la diversité du catalogue.