Vivendi, qui est en train de préparer un "plan social" que d'aucuns assimileraient plutôt à une casse au vu des 1000 à 2000 licenciements prévus chez l'opérateur, a semble-t-il adopté la bonne stratégie pour revaloriser SFR. L'opérateur détenu à 100% par Vivendi, mis en difficulté par l'arrivée de Free Mobile, voit ainsi son quotient de désirabilité s'élever à mesure que le nombre d'employés se réduit. D'ailleurs, selon le Financial Times, les offres pleuvent déjà avant même que ne soit officialisée la mise sur le marché de l'opérateur. Dans les starting blocks, on retrouve plusieurs fonds de private equity, mais aussi Vodafone, ancien actionnaire de l'opérateur au carré rouge. Si ce dernier gagnait d'éventuelles enchères, ce serait un joli pied de nez à Vivendi avec qui il s'est bagarré en 2002 pour conserver le contrôle de SFR. La vente n'est pas encore faite, et Vivendi doit encore révéler les détails de sa stratégie de relance. Il y a fort peu de chance que SFR soit cédé à un prix raisonnable. Pourtant, à en croire des sources en interne, la vente de SFR serait la meilleure solution pour relancer l'opérateur, et retrouver une agilité sur un marché qu'il ne sait plus par quel bout appréhender.