Ils nous prennent pour des pigeons ! Sachez quoi leur répondre…

Posté par Isabelle Szczepanski le 26 octobre 2012

Pour obtenir sa victoire contre la taxe sur les plus-values et critiquer l’action du gouvernement sur une kyrielle d’autres thèmes, le mouvement « Pigeon » a utilisé des arguments qui ne sont pas solides. D’ailleurs tous les entrepreneurs ne souhaitent pas être aspirés par l’immense machine à stéréotypes qu’est devenu un mouvement qui n’est pas légitime à leurs yeux.

Que le mouvement «Geonpi», qui se bat contre le taux d’imposition des plus-values de revente d’actions tel que défini dans le projet de loi de finances 2013, soit né innocemment un week-end à la faveur d’une réaction collective spontanée, ou qu’il soit le produit réfléchi d’une agence de communication n’altère pas vraiment la nature du malaise dans lequel il a plongé certains entrepreneurs non alignés. Car si beaucoup l’ont soutenu, avec plus ou moins de vigueur, soit sur les réseaux sociaux, soit à la faveur d’un article de blog, nombreux sont les créateurs ou dirigeants d’entreprises qui ont marqué leur distance, voire leur dégout d’une réaction «d’enfants gâtés», ou pire, d’entrepreneurs à la petite semaine surtout préoccupés par la revente de leur « boite » et leur enrichissement personnel plutôt qu’à la vie entrepreneuriale.

Recyclage de complexes d’infériorité économique

Les Géonpi, dans leur prétendu chaos, sont parvenus à se forger un discours au final très organisé, et d’autant plus efficace qu’il fait levier sur de vieux complexes bien ancrés sur la soi-disant incompétence économique de la France. Ces complexes, vous les…

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