Piratage in the UK : Google se fait tirer le lien !

Il y a un an, le gouvernement britannique demandait à Google d'agir contre le piratage illégal, et notamment contre le référencement, souvent excellent, des sites hébergeant des contenus illicites, sous peine de légiférer à cet effet. En août 2012, l'entreprise de Mountain View avait donc promis-juré au ministère de la Culture et aux ayant-droits de sa Majesté qu'il allait se servir des signalements pour rétrograder les sites incriminés, les empêchant ainsi de récolter de trop nombreux clics.  Mais trois mois après, les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes des acteurs du monde de la musique, du cinéma ou de l'édition outre Manche, et le gouvernement va examiner de plus près les avancées de Google. Il décidera, à l'issue de cette analyse s'il y a lieu ou non de mettre en place une nouvelle législation, contraignant Google à tenir ses promesses. Il faut dire qu'à l'heure actuelle, les sites pirates continuent d'occuper les premières places des résultats du moteur de recherche, en dépit du fait qu'ils sont listés dans le "Transparency Research" de Google, qui recense les signalements ! Mais Google se défend de traîner les pieds et affirme qu'il retire ou rétrograde plus de sept millions de liens chaque mois. Pas suffisant pour la British Phonographic Industry qui rappelle à Google qu'à la veille de lancer son service Play, il serait sage d'être dans dans ses petits papiers plutôt que se mettre à dos les labels. Le gouvernement a donc bien entendu les critiques des ayant-droits, et confirme son intention de lutter contre le piratage et de promouvoir l'offre légale, en lançant aujourd'hui une plateforme unique baptisée The Content Map qui recense tous les sites de contenus légaux, une sorte de porte d'entrée unique et sécurisée pour les internautes britanniques.

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