Selon Brand Republic, plusieurs agences publicitaires basées à Londres auraient été approchées par l'International Federation of the Phonographic Industry (IFPI, organisation internationale de protection des droits d'auteurs dans le secteur musical). L'IFPI chercherait le meilleur candidat pour réaliser une campagne publicitaire à double tranchant. Il s'agirait d'une part de promouvoir l’industrie musicale et notamment son pendant numérique, qui lui a récemment permis de connaître une hausse de revenus de 0,3%, phénomène inédit depuis 1999. L'autre versant de la campagne serait, sans surprise la lutte contre le piratage de musique et notamment le téléchargement illégal dont on estime qu'il coûte environ 11 milliards de dollars à l'industrie chaque année. Cette campagne serait donc la suite logique de celle menée par la British Phonographic Industry en 2010 et intitulée "Music Matters" (jeu de mots sur l'importance de la musique ainsi que les problématiques qu'elle rencontre). Cette initiative présentait des films animés avec des morceaux des Beatles, de Kate Bush ou du boys band britannique JLS qui expliquaient la valeur de la musique et faisait oeuvre de pédagogie en incitant les gens se procurer de la musique dématérialisée par des moyens légaux.
